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Incontinence urinaire

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Les bactéries du microbiome urinaire contribuent à l’incontinence urinaire

En dépit de son impact et de sa prévalence, ses causes restent encore relativement mal connues. L’incontinence urinaire par urgenturie est principalement attribuée à une signalisation nerveuse anormale qui incite les muscles de la vessie de se contracter involontairement. Cependant, cela semble représenter qu’environ 60% des cas. Ces chercheurs de l’Oregon Health and Science University à la recherche d’autres causes possibles de la maladie, désignent comme autres responsables possibles, des bactéries qui vivent en nous et en particulier dans le microbiome urinaire.

L’appareil urinaire a longtemps été considéré comme un environnement stérile où aucune bactérie ne pourrait normalement se développer. Pourquoi ? Tout simplement parce que les scientifiques étaient incapables de se cultiver des bactéries à partir d’échantillons d’urine en laboratoire. Cette étude, basée sur une approche différente, à la recherche au sein de l’urine, de signes d’ADN bactérien, suggère non seulement le contraire, mais que la variété et le type de bactéries présentes dans le tractus urinaire joueraient un rôle clé dans l’incontinence urinaire par urgenturie comme plus généralement dans la santé.

L’analyse de l’ADN bactérien dans les échantillons d’urine, montre ici chez les participantes souffrant d’incontinence urinaire, une variété beaucoup plus limitée de types de bactéries. Et, dans certains cas, sont retrouvées les bactéries des mêmes types que ceux qui provoquent des infections des voies urinaires. Des données qui suggèrent que même une faible infection persistante pourrait être responsable de symptômes irritatifs d’incontinence par urgenturie.

Variété du microbiome et risque d’incontinence : encore une fois on retrouve l’association entre une moindre variété de communautés bactériennes dans un microbiome et le risque de maladie. Ainsi, soulignent les chercheurs, une diversité microbienne réduite dans d’autres parties du corps a également été associée à une variété de conditions cliniques telles que l’obésité, le syndrome du côlon irritable et la maladie intestinale inflammatoire (MICI). Ici, moins nombreux sont les différents types de bactéries identifiés dans le microbiome urinaire du tractus urinaire, et plus sévères sont les symptômes présentés par le patient. La prochaine étape sera donc de préciser des modèles spécifiques associés au risque d’incontinence.


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